Joseph Haydn Symphonie n° 26, en ré mineur, Hob.I/26,«Lamentatione»
Wolfgang Amadeus Mozart Sinfonia concertante pour violon et alto en mi bémol majeur, KV 364
Franz Schubert Symphonie n° 6, en ut majeur, D.589
De Joseph Haydn à Franz Schubert, en passant par le divin Mozart, Thomas Zehetmair et Ruth Killius nous dessinent un magnifique parcours dans la Vienne musicale classique et romantique. Avec une chronologie trompeuse : à bien des égards, la Symphonie «Lamentatione » (1768-1769), typique du mouvement du Sturm und Drang (Orage et Tempête), est bien plus «romantique» dans sa passion, son déchirement que la Sixième Symphonie (1817-1818), où Schubert lorgne tout autant vers la grandeur beethovénienne que vers la verve de l’opéra italien. Entre ces deux extrêmes, la Symphonie concertante de Mozart fait un lien idéal : une ampleur et une élégance orchestrale digne de ses plus belles symphonies, et un mouvement lent aux accents désespérés, qui projettent l’oeuvre vers les décennies à venir.
Orchestre national de Lyon
Thomas Zehetmair, violon et direction
Ruth Killius, alto