MANSFIELD TYA / FRANCE
A l’automne, Julia et Carla sortent Nyx, un troisième album enregistré par leurs soins au studio « Sylvestre et Maucotel ». Nyx est la déesse et la personnification de la nuit. Elle et son frère (les ténèbres infernales) sont les premières divinités issues du Chaos primordial. Percussions entêtantes, litanies, voix et violons multipliés ou distordus, Nyx passe par tous les états que suscite la nuit (rêves, phobies hallucinations, fantasmes). Ce disque confirme et contredit tout ce que vous croyiez savoir de Mansfield.TYA : les rythmes primitifs invitent réellement à danser tandis que les boucles et les refrains hypnotisants restent sobres et romantiques. Le duo navigue entre des mélodies entraînantes et des textes ironiques, en compagnie d’amis venus partager une chanson (Christelle Lassort, Etienne Bonhomme, Marion Jdanoff, Julie Redon), ou d’inspirateurs tels que Lully, These New Puritans ou Lars Von Trier. Mansfield.TYA s’affranchit des codes et des modes en vigueur tout en restant accessibles à tous
BAXTER DURY / ANGLETERRE
Bercé au son du jazz, du funk et des goûts musicaux d'un père, Ian Dury, qui détestait les Beatles, Baxter n'a pas au départ l'intention de marcher sur les traces de papa. Il s'intéresse à l'art en général, au cinéma en particulier. Puis se met à composer des chansons, aidé de Ben Gallagher (lui aussi, fils de punk, puisque son père jouait dans les Clash). Le flambeau ne sera véritablement passé qu'au moment de la mort d'Ian Dury : c'est pour l'enterrement de son père que Baxter offrira sa première performance publique. A partir de là, le fils joue dans la cour des grands, tout en gardant une discrétion et une timidité qui le distinguent de son père. Et en versant dans une veine plus psyché-pop que punk ou new wave. En plein été 2011, il sort son troisième album Happy Soup, une collection de chansons « balnéaireset psychédéliques » (dixit son auteur) enregistrées par Craig Silvey entre Londres et Ibiza