Jean Fauqye

• le samedi 26 novembre 2011

Depuis une petite vingtaine d’année, on avait pris l’habitude de le retrouver derrière la bouche d’Alain Bashung, son frère de croisade linguistique avec qui il ouvrait de nouvelles voies dans la jungle de la langue française chantée. On avait oublié qu’il pouvait passer de l’autre côté du miroir. C’est chose faite. Un crooner, oui, mais un crooner fragile, sur le fil. Vous voilà embarqués dans un voyage immobile au son d’un piano et d’une voix revenue comme à pied du fond des âges.