Samedi 10 décembre 2011 à 18h55, les spectateurs du Pathé Vaise et du Pathé Bellecour pourront découvrir l'une des plus grandes références de l'opéra français : Faust de Charles Gounod, une nouvelle production du Metropolitan Opera de New York à vivre en direct.
Parmi les nombreux opéras reposant sur la légende de Faust, l'œuvre de Charles Gounod, est celle qui a connu le plus grand succès depuis sa création en 1869.
Créé à partir d'une pièce de Goethe, cet opéra en cinq actes met en scène le docteur Faust, vieux savant qui a échoué à trouver le sens de la vie. Pour retrouver sa jeunesse perdue, il fait un pacte avec Méphistophélès qui la lui offre en échange de sa damnation dans l'au-delà. Redevenu jeune, il s'éprend de Marguerite qu'il séduit puis abandonne. Perdant la raison, la jeune innocente tue l'enfant que Faust lui a donné.
OEuvre hétéroclite, Faust surprend par sa grande diversité de registres où l'exaltation érotique des valses est entrecoupée de passages profondément tragiques ou religieux. Illustre pour ses airs comme le célébrissime « Air des bijoux » repris dans un des albums de Tintin, « Les bijoux de la Castafiore », cette pièce magistrale est considérée comme l'un des plus grands succès de l'opéra français. Faust incarne à lui seul le modèle du lyrisme juvénile et tourmenté de Gounod.
Cet opéra est aussi célèbre pour constituer l'emblème du Métropolitan Opera de New York qui le choisit pour sa soirée inaugurale, le 22 octobre 1883. Aujourd'hui, il revient dans une nouvelle production de Des McAnuff qui replace l'histoire dans la première moitié du XXe siècle. C'est Jonas Kaufmann qui reprend le rôle-titre dans une mise en scène totalement magistrale. Epoustouflant dans l'interprétation radicale du mythe, il est un penseur, un rebelle et un pionnier, mais aussi un être humain anonyme fait de chair et de sang et guidé par ses instincts. À ses côtés Marina Poplavskava (Marguerite), Michèle Losier (Siébel), Russell Braun(Valentin) et René Pape (Méphistophélès) font de cette nouvelle production une pièce incontournable.
Grâce au concept inédit d'opéra projeté en direct dans les cinémas Gaumont et Pathé, les spectateurs des cinémas Pathé Vaise et Pathé Bellecour auront la sensation de prendre place dans le célèbre Metropolitan Opera de New York, au milieu du public new-yorkais. Mieux encore, l'impressionnant dispositif audiovisuel mis en place leur permettra d'apprécier la proximité unique avec les artistes. Les dix caméras Haute Définition retranscriront parfaitement la majesté du spectacle projeté sur les écrans avec un son en 5.1 pour des conditions exceptionnelles d'image et de son. Confortablement installés grâce aux prestations offertes par les salles de ces cinémas, les spectateurs ne pourront qu'être séduits par l'interprétation de ces grands artistes de la scène lyrique.
Faust est le sixième opéra projeté en direct depuis le Metropolitan Opera de New York à découvrir au Pathé Vaise et au Pathé Bellecour. Il succède à la projection de Rodelinda, chef d'œuvre de Haendel, diffusé le samedi 3 décembre à 18h30 dans les mêmes conditions de direct et de projection. Au total, ce sont 11 opéras, dont 7 nouvelles productions, interprétés par les plus grands artistes lyriques que pourra apprécier le public au cours de cette nouvelle collaboration entre les Cinémas Gaumont Pathé et le Metropolitan Opera de New York.
La saison opéra du Metropolitan Opera de New York est proposée au tarif de 28€ la représentation, 21€ pour les étudiants, un « forfait live » de 3 représentations à 75€ ou de 6 représentations à 138€ et la saison complète à 220€ pour 11 représentations. Elle entre dans le cadre de saison lyrique 2011-2012 présentée depuis le 9 octobre au Pathé Vaise et au Pathé Bellecour.
En plus des représentations du Metropolitan Opera, les spectateurs peuvent découvrir, en direct, les plus beaux Ballets du Bolchoï et de l'Opéra national de Paris. Le sublime ballet Casse-Noisette de Tchakovski, interprété par les danseurs du Ballet du Bolchoï sera projeté le dimanche 18 décembre à 16h, exceptionnellement en différé.
