A vingt trois ans, Adam Laloum est une des personnalités émergentes de la dernière génération de pianistes. Plus qu’un fanatique des exploits techniques, c’est à l’évidence un pianiste de la sensibilité, dans la lignée des Lupu, des Angelich… Michel Dalberto, qui lui remettait il y a deux ans son Premier Prix au Concours Clara Haskil, salue quant à lui le talent d’un artiste qui, « au-delà de ses qualités propres, sait imposer une écoute et un silence». Il consacre son premier récital à Lyon à Robert Schumann dont il interprète l’Arabesque, la Fantaisie et les Kreisleriana.