Trois hommes se disputent les faveurs d’une belle aubergiste : un marquis amoureux mais très radin qui n’a que son titre à offrir, un comte fort riche et dépensier, et un intendant qui ne s’applique qu’à bien faire son travail. C’est un quatrième larron, un chevalier misogyne, n’aimant que son cheval et surtout pas les femmes « qui valent 100 fois moins qu’un bon chien de chasse », qui va intéresser notre ravissante hôtesse, qui va tout tenter pour le rendre amoureux. Elle use pour cela de toute la gamme des nombreux subterfuges dont elle est capable…
Une aubergiste séduisante, un marquis grippe-sous et couard, un comte nouveau riche, et un chevalier misogyne : pas de doute, il s’agit bien d’une comédie italienne du XVIIIe siècle, excessive mais efficace. Goldoni célèbre avec beaucoup de psychologie le mythe de la femme qui, au jeu de l’amour, est incontestablement la plus forte.
Cette pièce est d’une étonnante modernité. Ce chef d’œuvre de comédie, de justesse linguistique et de technique de la scène est sans doute la comédie la plus célèbre de Goldoni, le « Molière italien ».
Mise en scène : Thai-son RICHARDIER.
Distribution : Lysiane CLEMENT / Olivier MOCELLIN / Sven NARBONNE / Nans