Viré pour la deuxième fois de France Inter au printemps 2010 (la première fois, c’était fin 96, pour « inhumanité » !) après 10 ans de stakhanovisme rigolard au « Fou du roi » et dans la matinale d’Inter, Didier Porte est rassuré sur son aptitude à déclencher contre lui les foudres des puissants, fussent-ils de petite taille comme lui. C’est donc avec allégresse et détermination qu’il s’est immédiatement attelé à l’écriture d’un spectacle flambant neuf qu’il présente pour la première fois cet été à Avignon et dont le titre, cela ne vous aura pas échappé, n’est pas exempt d’un certain volontarisme. Ceux qui l’ont vu parlent d’une œuvre d’une puissance subversive inconnue à ce jour et dont le capitalisme financier mondialisé ne devrait pas se remettre. Alléchant n’est-ce pas ?