Aux abords d’une rivière ensoleillée, Sébastien Tellier, en toge immaculée, caresse la crinière d’une jument qui butine l’herbe fraîche. Alanguies sur la berge, quelques naïades couvent la scène d’un regard attendri. Pour ces sirènes des temps modernes, Sébastien conte la genèse de son illumination : « J’ai eu cette transe, ces visions bleues, ces vérités qui surgissent quand tu prends des trucs très forts. J’ai plané haut dans le bleu. Ces vérités, je les ai utilisé pour faire un disque. Je vous propose de l’écouter…». Surgis des airs, les premières notes de My God Is Blue envahissent alors l’espace telles des prières exaucées… À leur créateur de nous guider à travers les cieux.