Depuis 30 ans, il arpente la scène avec ses anti-héros emprunts de générosité venus de l'autre côté de la Méditerranée.
" Après pratiquement trente ans de scène en solitaire et après avoir découvert le plaisir de changer, d'improviser et d'inventer tous les soirs des prolongements au texte écrit, j'ai décidé de faire un nouveau spectacle où je suis en liberté.
J'aborde les rapports entre les hommes et les femmes à travers le regard de Maxo et Simone Boutboul, la difficulté d'être soi-même, de s'accepter comme on est, grand ou petit, beau ou laid, et de trouver où se cache la véritable beauté d'un être humain.
Je ne peux m'empêcher de naviguer entre la foule de personnages que j'ai inventés et moi-même. Je reviens à mes rapports au théâtre classique et je reparle encore une fois de Shakespeare, de Racine ou de Corneille.
S'il me prend l'envie, au cours des répétitions, de dire un poème, je le fais ; et si je veux demander au public de m'aider à comprendre le mode d'emploi de mon téléphone, je leur lis tout le texte, et si jamais un spectateur comprend ce qui est écrit dans ces notices insupportables, je l'envoie à Stockholm prendre un prix Nobel.
L'impression à 55 ans de faire un bilan mais certainement pas une fin. Naître, grandir, jouer, pleurer, parler, enfin vivre et puis mourir... mais pas tout de suite... mais pas tout de suite...
A très vite. "
Michel Boujenah