Il y a elle et il y a lui.
Deux paroles qui s’échangent dans la nuit. Et qui ouvrent l’espace d’une promesse.
Car bientôt, en dépit des clans auxquels ils appartiennent et qui s’opposent, ils seront deux. Chacun se rassemble dans le face à face, pour offrir à l’autre l’inouï d’une histoire qui échappe à l’Histoire. Un présent, un passé, un avenir imprenables.
Alors que tout devrait les séparer, alors que le monde autour d’eux n’est que champ de tensions et de ruines, en eux, entre eux, monte, irrépressible, un chant d’amour…
Si « Désarmés » touche si profondément, si durablement, c’est que le texte nous réveille à la saveur d’un mouvement premier – comme celui d’entrer sur scène (et sur la scène de sa propre histoire…).