Chaque semaine, un grand classique de l’histoire du cinéma.
Me 3/04 à 19h15 - Je 4/04 à 21h - Sa 6/04 à 18h45 - Di 7/04 à 17h - Ma 9/04 à 14h30 - Me 10/04 à 17h
Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly
Hollywood à la fin du cinéma muet : une star, un acteur comique et une jeune danseuse de music-hall, essaient de surmonter la crise du parlant... Coréalisé par Gene Kelly et Stanley Donen, c’est sans doute l’un des plus beaux films du monde. L’un des plus accomplis, des plus cohérents, des plus fascinants. Cette comédie musicale devenue mythique incarne la quintessence d’une époque, celle de la fin des années 1920 aux Etats-Unis, quand la mode des flappers est au charleston, et celle du monde du cinéma à l’apparition du parlant. Ici, l’aspect historique est aussi drôle que passionnant. Musique et danse sont omniprésentes dans le film : les acteurs sont des danseurs hors-pairs et leurs numéros de claquettes, en plus d’être beaux et merveilleusement chorégraphiés par Gene Kelly et Stanley Donen eux-mêmes, sont d’une drôlerie qui n’a jamais vieilli.
(Singin’ in the Rain, US, 1952, 1h43, couleur, avec Gene Kelly, Donald O’Connor, Debbie Reynolds, Jean Hagen, Cyd Charisse)
Me 10/04 à 14h30 - Je 11/04 à 16h45 - Ve 12/04 à 21h15 - Sa 13/04 à 20h15 - Di 14/04 à 18h45 - Ma 16/04 à 14h30
A l’Est d’Eden d’Elia Kazan
1914, Salinas Valley en Californie. Adam Trask, propriétaire terrien froid et vertueux, exploite son domaine avec ses deux fils, Cal et Aron, et vit seul avec eux. Aron ne lui donne que des satisfactions, tandis que ses rapports avec Cal sont conflictuels. De son côté, Cal est persuadé que son père ne l’aime pas… Elia Kazan : « Je trouvais que James Dean avait un visage très poétique, un visage beau et très douloureux. On a tellement de peine pour lui quand on le voit en gros plan ; mais je me rendais compte que son corps avait beaucoup de qualités. Il était même plus expressif que celui de Brando parce qu’il recelait tant de tension. Brando est terriblement tendu, mais il a une immense capacité à rester immobile – Brando est un génie. Mais Dean avait un corps très animé. Merveilleuse Julie Harris : je voulais faire que son visage, tout ce qu’exprime son visage, soit la clé du film ; son visage exprime le sentiment que j’éprouve pour ces personnages, compassion et compréhension pour la souffrance. »
(East of Eden, US, 1954, 1h55, couleur, avec James Dean, Julie Harris, Raymond Massey, Jo Van Fleet, Burl Ives)
Me 17/04 à 14h30 - Je 18/04 à 20h30 - Ve 19/04 à 16h15 - Sa 20/04 à 20h30 - Di 21/04 à 18h30 - Ma 23/04 à 14h30
West Side Story de Robert Wise
A New York, deux bandes rivales s’affrontent. Maria, sœur du chef des Sharks, tombe sous le charme de Tony, l’ancien chef des Jets… Un Romeo et Juliette transposé dans le New York des années cinquante. Une œuvre capitale calibrée mythologique où Nathalie Wood, rien d'étonnant, sème la panique dans New York. Technicolor, Scope, vifs travellings, zooms vertigineux : tout indique dans la mise en scène les rapports de forces entre les individus. Et bien entendu, l’étourdissante chorégraphie de Jerome Robbins sur la musique inoubliable de Leonard Bernstein. Une œuvre bouleversante, entêtante, qu’on revoit avec un bonheur inchangé…
(US, 1961, 2h32, couleur, avec Natalie Wood, Richard Beymer, Russ Tamblyn, George Chakiris, Rita Moreno)
Me 24/04 à 17h - Je 25/04 à 19h - Ve 26/04 à 14h30 - Sa 27/04 à 20h30 - Di 28/04 à 16h30 - Ma 30/04 à 14h30
Casablanca de Michael Curtiz
A Casablanca pendant la Seconde Guerre se croise un monde interlope, qui cristallise loin de Paris la situation politique mondiale. Apparaît un jour Ilsa, la maîtresse de Rick, rencontrée quelques années auparavant à Paris et soudainement disparue. Elle est au bras d’un homme, son mari, qui cherche des papiers pour fuir Casablanca… Quand elle tourne Casablanca, Ingrid Bergman, actrice suédoise émigrée aux Etats-Unis, est déjà une star à Hollywood, tandis que c’est avec ce film que Humphrey Bogart atteint le rang de star internationale. Ecrit au jour le jour au moment même du tournage, le scénario ne disait pas lequel des deux hommes Ilsa choisirait à la fin. Désorientée par cette incertitude, Ingrid Bergman demanda conseil à Michael Curtiz qui lui répondit de “le jouer entre les deux”. Ce n’est que deux semaines avant la fin du tournage que la décision fut finalement prise. Un film à l’alchimie secrète et merveilleuse qui donne un film indémodable, inépuisable.
(US, 1942, 1h42, N&B, avec Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid, Claude Rains, Peter Lorre)
Plus d’informations sur la programmation sur le site de l’Institut Lumière.