Une très ancienne fête païenne "les lupercales" a précédé notre "St Valentin" actuelle.
Février le mois de la purification, mois du nettoyage pour les romains et de la parade amoureuse des oiseaux ...
A Rome, le 15 février, après avoir égorgés bouc et chèvre des prêtres parcouraient la ville en courant à moitié nu, grimé de sang et flagellaient romains et surtout romaines avec des lanières découpées des peaux des animaux sacrifiés. De ces lanières : februa, «moyen de purification», il nous reste le mot "février". Rite faunesque dédié au renouveau, à Rémus et Romulus... mais surtout à la fertilité.
A cette occasion les romains très joueurs usaient d'un stratègème pour rapprocher les jeunes gens à l'occasion du banquet rituel qui terminait cette fête. Le nom de chacun était tiré au hasard et les couples se formaient... parfois pour plus longtemps que le temps d'un banquet.
Joyeusement suivi jusqu'en 496 au moment ou le pape Gelase 1er trouvant ces fêtes licencieuses et impures fit fêter en grande pompe, le 14 février, avec un jour d'avance sur les lupercales, un prêtre mort 200 ans plus tôt.
Délicieux Saint Valentin décapité le 14 février pour avoir célébré des mariages contre l'avis de son Empereur. Et surtout tombé amoureux de la fille aveugles de son geolier juste avant de perdre la tête. La jeune fille en retrouva la vue et il n'en fallait pas plus à Gelase 1er pour l'introniser patron des amoureux...
Aujourd'hui, petits mots, petits et grands cadeaux... servent à dire "Je t'aime" à celui ou celle que l'on aime "au moins...une fois l'an".
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Soirée dansante au Restaurant Taka