Si l'on devait ne citer qu'un chanteur de la « nouvelle scène française », ce serait certainement lui. Principal représentant de cette vague d'artistes à textes du début du millénaire, Bénabar est un clown triste raconteur d'histoires drôles, un amoureux de la scène, un poète bien plus modeste que maudit. Depuis l'étincelle « Y a une fille qu'habite chez moi » en 2001, Bénabar collectionne les succès à d'album en album : « Le Dîner » sur Reprise des Négociations en 2005, « L'Effet papillon » sur Infréquentable en 2008 ou « Politiquement correct » sur Les Bénéfices du Doute en 2011.