Opéra-bouffe en 4 actes, 1873. Livret de Henry Meilhac et Ludovic Halévy. En Français.
La Vie parisienne fut créée en octobre 1866, avant d'être remaniée en 1873.
Offenbach est au sommet de sa gloire, dans un Paris plus que jamais ville des plaisirs.
L'oeuvre se veut comme une caricature de la société de l'époque, alimentée par sa folle poursuite de l'amour, ses fêtes mondaines et son pétillement continu...
Résumé de l'histoire...
Le baron de Gondremarck vient de débarquer à Paris, il est suédois. C'est froid la Suède, c'est austère et les hivers sont longs. C'est pourquoi le baron veut profiter de son séjour pour rattraper le temps perdu et "s'en fourrer jusque-là". Mais il est accompagné de sa femme, une baronne suédoise... Cette beauté scandinave, le vicomte Raoul de Gardefeu veut la séduire et, si possible, beaucoup plus... Pour y réussir, il s'improvise guide du couple, l'installant dans son hôtel particulier qu'il fait passer pour le Grand Hôtel. Et pour mieux l'avoir elle, pour lui il organise des fêtes en trompe-l'oeil, avec de faux invités en pagaille - veuve de colonel, major, prince, amiral... - et de vraies Parisiennes pour de vraies séductions... Le baron s'en grise.
Laurent Pelly
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Laurent Pelly affectionne la musique (et le théâtre) d’Offenbach : en dix ans à peine, il a choisi neuf fois une opérette du “Petit Mozart des Champs-Elysées“ comme sujet de thèse, entendons par là de mise en scène. Depuis certain Orphée aux Enfers, coup d’essai et coup de maître présenté à Genève et à Lyon en 1997, jusqu’à cette Vie Parisienne avec laquelle il va clore cette décennie... sinon cette prospection.