Dans une boîte de New-York, un barman évoque, à jazz que veux-tu, la destinée du saxophoniste dont il vient d'apprendre la mort. Et, dans les brumes de l'alcool et du souvenir, s'en vient toute la tendresse des liens qui l'unissaient à l'artiste... John Coltrane et ses notes qui dérangent. Coltrane et la folie mystique de ses élans musiciens. Coltrane dans l'Amérique ségrégationniste et la turbulence des révoltes qui grondent.
A Love Supreme : des accents déchirés, déchirants, qui témoignent d'une Amérique noire en fièvre, luttant contre les exclusions. Reflets de ses convulsions, le jazz et le théâtre s'enlacent dans un chorus de notes et de mots.
D'après une nouvelle d'Emmanuel Dongala,
adaptation et mise en scène : Luc Clémentin,
avec Adama Adepoju et le trio de jazz Sébastien Jarrousse : saxophone ténor, Jean-Daniel Botta : contrebasse, Olivier Robin : batterie
Lumière et scénographie Luc Clémentin