Evènement associé : Festival l'OriginalHOCUS POCUS
Entre les parodies électro-sucrées qui abiment les gens et les morceaux de viande saignante qui flinguent le cholestérol mental des jeunes, il existait un chemin, long et sinueux, menant vers une terre où le hip hop se vit en mode cool, où les dents servent aussi à sourire. Emmené par le MC/producteur 20Syl, Hocus Pocus a défriché cette 3ème voie et le moins qu'on puisse dire, c'est que le public l'a vite suivi. Avec le soutient de Khondo (ex-La Cliqua), de l'anglais Ty (Big dada), et des californiens de Procussions (Rawkus), l'album « 73 touches » ouvrait la brèche en mode "Vintage Hip Hop". Deux ans plus tard, en 2007, « Place 54 » achève de poser les fondations du groupe. Cette fois, les Nantais ont eu le bon goût d'inviter Omar, le soulman qui fit les belles années du label londonien Talkin Loud. Le titre du morceau ? « Smile ». Ca peut se faire...
/////////// Le meilleur de la scène rap acoustique, pour ceux qui veulent changer d'air...
WAX TAILOR
Si La Formule avait été la bonne, alors Jean-Christophe Le Saout ne serait jamais devenu Wax Tailor, le plus grand représentant français de la haute couture électro hip-hop. Mais le destin (et les labels ?) a voulu que son groupe de rap s'épuise pour le pousser à trouver sa propre voie. Cinq années de recherche et un EP plus tard, un premier album, « Tales Of Forgotten Cities », est repéré et pris en charge par le label New-Yorkais Decon (Dilated Peoples, Z-Trip). Voilà JC assis dans l'avion à côté de RJD2 pour aller jouer dans des villes où personne ne parle français. Playboy plébiciste « Our Dance » comme étant l'un des meilleurs singles de 2005, et ça, peu de normands peuvent s'en vanter. Pour la sortie de son second effort, « Hope and Sorrow » (2007), le jeune producteur oublie de se planter mais pas d'inviter Sharon Jones, Ursula Rucker et plein de rappeurs très bons mais pas connus comme Voice ou The Others. Cette fois, l'album est carrément nominé aux US Indie Music Awards. Pas mal pour un rappeur raté ;)