A chaque trace laissée par le pinceau, correspond un temps, un espace mental parcouru. Ces taches spontanées, enrichies ensuite, orientées, dissimulées constituent un langage pictural avec un rythme presque musical. Les peintures de Shih Shun Lee, qui a participé à la Biennale des Lions 2006 et expose en France depuis 10 ans, invitent tant à l'imagination qu'au pur recueillement. Une autre facette de l'art asiatique, qui contraste avec la folie exubérante du groupe Japonais Pascals, en concert à l'Espace Albert Camus le 15 mai 2008.