Associé au Centre d'arts plastiques de Saint-Fons pendant 2 ans, le collectif MOI dynamise la programmation d'exposition s en investissant divers territoires : élaboration de l'identité visuelle du centre d'art, installation évolutive dans les quartiers, performances, etc.
Le Groupe MOI est un collectif à géométrie variable. Ses performances, ses installations ou sculptures dans l’espace public ou encore ses opérations de communication pour diverses structures intègrent des pratiques aussi variées que les arts plastiques, le design graphique, la danse, la photographie, le fi lm, l’écriture ou la mise en scène. Tout est pour eux prétexte à investir la sphère publique, à ébranler les formes convenues de notre environnement visuel quotidien (médiatisation, communication, mobilier urbain…) par des propositions épurées mais ludiques ou impertinentes. Fréquemment interactives ou participatives, mais jamais didactiques, leurs interventions savent prendre à parti spectateurs et passants et renvoyer à sa responsabilité individuelle un public que, par commodité, nous considérons trop souvent dans sa seule dimension collective.
Associé au Centre d’arts plastiques de Saint-Fons pendant 2 ans, MOI en dynamise la programmation d’expositions en investissant divers territoires : élaboration de l’identité visuelle du centre d’art, installation évolutive dans le quartier de l’Arsenal (Ici / interphone / maison) et médiatisation de la réaction des habitants, réalisation du 1% de la nouvelle école Jean Guehenno, performance The Tragical History of Hamlet, Prince of Denmark en novembre prochain, etc.
C’est l’artothèque que ce collectif entreprend aujourd’hui de revisiter en invitant le metteur en scène Olivier Maurin à proposer un nouveau dispositif de présentation de cette collection. Depuis 20 ans environ, les artothèques sont une courroie de transmission bien particulière de l’art contemporain en permettant à tout un chacun de profi ter chez soi ou sur son lieu de travail d’oeuvres d’art originales (multiples ou non), qui s’avèrent tout autant objets de consommation et de circulation, que de contemplation. C’est donc sur les caractéristiques de ce statut unique – disponibilité, souplesse, maniabilité, etc. - que se jouera la réactivation de l’artothèque.