L’ÂGE D’OR

DE GEORGES FEYDEAU, LOUIS VARNEY ET MAURICE DESVALLIÈRES
ADAPTATION ETMISE EN SCÈNE : CLAUDIA STAVISKY

décor et costumes : Graciela Galan
lumières : Marie Nicolas
musique : Bernard Valléry et Georges Baux
chorégraphie : Mourad Merzouki
avec 13 comédiens, chanteurs et danseurs : Olivier Angèle, Judith Bècle, Marc Berman, Pierre Berriau, Marie-Sophie Ferdane, Sarah Fourage, Dominique Pinon,Marianne Pommier, Marion Bottolier, Laurent Soffiati, Christian Taponard,Sarah Taradach, Martine Vandeville, et un enfant

production : Célestins, Théâtre de Lyon

jeudi 6 octobre : soirée de gala au profit de Bioforce

Un siècle exactement après sa création, Claudia Stavisky recréera, à l’occasion de la réouverture des Célestins, Théâtre de Lyon, cette pièce insolite de Georges Feydeau. Ni comédie, ni vaudeville, ni opérette mais un peu de tout cela à la fois, il s’agit d’une œuvre visionnaire, un voyage musical à travers les âges.
L’Âge d’Or est aussi l’occasion pour Claudia Stavisky de rendre hommage au Théâtre des Célestins, magnifique théâtre à l’italienne entièrement restauré et de mettre en valeur les
capacités très performantes de sa toute nouvelle machinerie.
L’Âge d’Or sera le spectacle d’ouverture des Célestins, Théâtre de Lyon, après 2 ans de fermeture.

Pour fuir la ruine et les humiliations, Follentin sombre dans un sommeil comateux. Précipité dans l’abîme des temps, il part en quête de l’âge d’or. Des massacres de la Saint Barthélemy
à l’an 2000 (prémonitoire et apocalyptique !), le rêve tourne au cauchemar : les portes du temps
grincent et claquent joyeusement au nez de ce bourgeois en perpétuel danger de mort.
L’opéra comique à grand spectacle n’avait guère réussi à Feydeau : La Bulle d’Amour, créée au Théâtre Marigny en 1898, Le Billet de Joséphine représenté en 1902 avaient été des échecs.
Pourtant lorsqu’en 1904 Samuel (directeur des Variétés) propose à Feydeau d’écrire une œuvre
de ce genre, l’auteur accepte. Certes il faudrait que l’auteur, à la demande de Samuel,collabore avec Maurice Desvallières (alors que les deux hommes sont brouillés). Quant à la
musique, elle fut confiée à Louis Varney. Samuel tenait absolument que cette pièce soit titrée
“à grand spectacle”. Car elle comporte douze décors et environ trois cents costumes; encore
avait-on réduit le nombre des tableaux qui, à l’origine, devait être de seize. L’œuvre fut créée le 1er mai 1905.
Elle fut très bien accueillie par la critique et par le public ; d’abord pour la décoration, les costumes et la mise en scène : celle-ci était “luxueuse et étincelante”. On se demande même comment on a pu réaliser sur un théâtre aussi peu “machiné” que celui des Variétés, où jamais on assista à pareille fête.
Théâtre complet
Georges Feydeau
Tome III

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