Depuis sa sortie des Beaux-arts de Paris, Agnès Baillon a façonné à partir d'une résine blanche légèrement transparente - laissant sourdre la vie à fleur de peau - une multitude de personnages un peu benêts, tendres autant que déroutants. Qui sont-ils ces êtres venus d'ailleurs, étonnés devant le monde qui nous entoure ? Avec leur air candide, ils nous semblent tellement proches !
Immobiles, bouche-bée, peut-être observent-ils ceux d'Hélène Duclos, en mouvement perpétuel ?
Si les personnages d'Agnès Baillon sont calmes et sereins, ceux d' Hélène Duclos nous emportent dans un tourbillon. La jeune femme travaille sur le corps, son déplacement, ses limites. « Nous n'habitons jamais totalement notre corps - dit-elle. Nous ne l'habitons que par endroits, par moments, par sensations qui se déplacent. »
Vernissage jeudi 13 novembre de 18 à 21h en présence d'Hélène Duclos.
Agnès Baillon sera pour sa part à la galerie samedi 29 novembre de 14 à 18 h.