« On ne peut vaincre sa destinée. »
Jean Racine, dont l'œuvre poétique est considérée comme l'exemple parfait de la plus pure tragédie classique, grandit dans l'univers austère et pessimiste du jansénisme. Cette éducation et son goût pour l'Antiquité influencent son écriture et son inclination pour des intrigues puissantes, des passions ravageuses qui, sous le sceau de la malédiction, renvoient au destin irrévocable des Anciens. Après la mort de Molière, en 1673, et les échecs d'un Corneille vieillissant, Racine est désigné comme le poète incontesté de la scène royale.
Au palais de Trézène, on est sans nouvelle du roi Thésée. Hippolyte, le fils qu'il a eu avec la reine des amazones, décide de partir à sa recherche pour fuir celle qu'il aime secrètement, la belle Aricie, fille d'un ennemi mortel de son père. Quant à Phèdre, la seconde épouse de Thésée, elle confie à sa suivante Œnone sa volonté de se donner la mort, pour échapper à la passion déchirante et amorale qu'elle éprouve pour son beau-fils Hippolyte. C'est alors qu'un messager vient annoncer la mort de Thésée.
La billeterie de la Croix Rousse est un peu compliquée, seul les internautes malins sauront qu'il faut sélectionner la phrase "J'ai pris connaissance des informations ci-dessus" et qu'en plus il faut cliquer sur le bouton "commencer" avant de pouvoir accéder à la billeterie. Sinon tin tin ! Le spectacle que vous voulez aller voir est bien entendu en 3ème page ....
En fait à la Croix-Rousse on ne veut que du spectateur futé, intelligent, brillant... tout moi quoi !!!