De Jacques-Yves Henry
Mise en scène de l'auteur.
Quelque part en Afrique, dans le gourbi d'un vieux docteur français qui vit là depuis plus de trente ans, une jeune journaliste, entre, fouille... Elle est venue chercher matière à un article percutant : L'homme que toute une région vénère comme un saint est-il coupable d'actes pédophiles ?
Mais lorsque le dialogue s'engage entre eux la question est rapidement dépassée... Il est vite du Bien et du Mal, de Vie et de Mort... Au-delà de tout langage politiquement correct, « démonté » brutalement dès le début de la pièce.
Et, comme dans toutes les pièces de Jacques-Yves Henry, il sera bien difficile, au spectateur de porter un jugement manichéen sur les propos tenus par les deux protagonistes de l'histoire.
Cette pièce entre complètement dans ma vision de l'écriture théâtrale, à savoir donner à réfléchir plutôt que raconter une histoire sous le seul point de vue de l'auteur. Dans la lettre, elle est plus violente que les autres car elle aborde un thème assez délicat. Mais je crois que personne n'a pensé après mes autres pièces que j'étais homophobe ou antisémite... Il n'y a donc pas de raisons qu'on me taxe de sympathie envers un personnage qui a « failli »...