Concert de l’Hostel Dieu : "De Bach à Bacchus"

• le mardi 3 mars 2009
• le dimanche 8 mars 2009

Portraits en faux-semblants de Bach et de quelques-uns de ses contemporains

Au printemps de 1729, Jean-Sébastien Bach prend la tête du Collegium Musicum de Leipzig, orchestre qui a pour activité principale l'animation musicale du Café Zimmermann. Bach compose pour ce lieu pendant cinq ans quelques-unes de ses plus belles pages profanes. Cantates, concertos et sonates constituent ainsi le menu de choix de ces moments musicaux empreints de fraîcheur où airs et récitatifs très brefs se succèdent à un rythme rapide, dans une humeur légère. Qui l'eut cru du "vieux Bach" au moment où il rumine les plus complexes des jeux contrapuntiques ? Cette insouciance pleine de raffinement est également, à la même époque, l'apanage des salons de musique français. Boismortier et Bernier excellent dans l'art de composer les cantates; véritables miniatures lyriques, elles mettent fréquemment en scène Bacchus, héros jovial et coloré dont l'amour de la dive bouteille est avant tout synonyme d'un sybaritisme cultivé et spirituel.

Distribution : Le Concert de l'Hostel Dieu, Benoît Arnould : baryton, Heather Newhouse : Soprano, Marie Remandet : soprano, François Costa : violon, Luc Gaugler : Viole de gambe, Etienne Galletier : théorbe, Franck-Emmanuel Comte : Clavecin

Programme :
Arie de JS Bach extraites des cantates BWV 201 et 208
Cantate Bacchus de N. Bernier
Cantate L'automne de J. Bodin de Boismortier
Scène du Drunken Poet extraite de The Fairy Queen de H. Purcell
Chansons à boire de Nouvelle France

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