Lin Yuan Shang - Une Étincelle d’éternité (2003)

Une Étincelle d’éternité s’inspire librement du zen chinois : le Chan. Pour ce duo plein d’humour, le chorégraphe Lin Yuan Shang, formé à l’école de l’Opéra de Pékin, donne vie aux récits et aux paraboles de la philosophie bouddhiste. Il se rappelle aussi l’espièglerie des héros chinois. «Le Chan décape l’esprit, bouscule les modes de pensée. Il n’hésite devant aucune méthode : le rire, la provocation, la brutalité, mais aussi la tendresse, le merveilleux, la poésie, le silence. Et le mystère». Les deux danseuses, l’une européenne, l’autre asiatique, en appellent aux sensations, au goût du jeu, à cet instinct ludique de l’enfance qui, souvent enfoui, demeure dans chaque adulte. Cette pièce est destinée à un jeune public, peut-être parce qu’elle traite de problématiques liées à l’enfance : le rapport à l’autre, le conflit, la différence… Ou peut-être pas : pour Lin Yuan Shang, tout expliquer n’a pas de sens, l’important ce n’est pas de comprendre, mais de sentir. Une parenthèse de douceur que les grands apprécieront aussi.

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