Le nouvel album de Pierpoljak, c’est la grande lessive où notre homme écarte un rideau et nous apparaît nu mais souriant, vrai, léger de tout reprendre à zéro. C’est un album crique et frêle esquif, boisé coquillages et crustacés mais loin de la baie des anges et des ventres ronds, le corps des chansons est ici maigre et vigoureux, les perçus incisives, tribales sans invasions barbares, un juste dosage, pirogue indigène. C’est un album maison, une cabane de Robinson sans Vendredi.