Tété a choisi de vivre son rêve américain. Pas en renonçant au français pour la langue de Dylan. Ni en cédant aux clichés, comme d’autres, jadis, enregistrant de la country à Nashville ou du blues à Chicago. Non.
Figure singulière du renouveau de notre chanson depuis l’aube des années 2000, ce jeune trentenaire, grandi à Saint-Dizier (Haute-Marne), avait besoin de se confronter à ses fantasmes et aux racines de son patrimoine musical, essentiellement anglo-saxon.
D’abord en tournée. Habitué depuis 5 ans à retrouver ses fans au Japon, Tété a cette fois rejoint un cercle de camarades anglophones _ John Butler, Jeff Lang _ lors d’un petit tour en Australie, puis dans les clubs de l’Ouest des Etats-Unis, observant les réactions des locaux face à ces chansons devant tant à l’Amérique sans en être prisonnières.