Dans « La Courte Echelle ». Mis en scène par Gil Galliot.
« Je ne remercierai jamais assez celui qui a inventé la courte échelle … Grâce à la courte échelle, on rentrait gratuitement dans plein d’endroits… en principe ! A mon avis, la courte échelle, c’est une idée de pauvre…. En vérité, la vraie misère ce n’est pas de faire la courte échelle, c’est d’avoir personne pour te la faire… Heureusement qu’il y a toujours les collègues ! »
On retrouve ici le jeune Patrick à l’âge ô combien ingrat où l’on commence de plus en plus à entendre la stressante question : « Qu’est ce que tu veux faire plus tard ? » ! Certains peuvent répondre cash (médecin, pompier, cosmonaute,… !) et d’autres … moins ; Patrick, quatorze ans, est plutôt de ceux-là. Spécialiste des bulles, surtout à l’école, ce qu’il ne veut pas faire, ça il le sait, mais à part ça… !!??? Aller à la piscine avec ses collègues, à la pêche avec son père et son cousin, jouer au foot à l’USA (l’Union Sportive Amicale de son quartier !)
« On est super fier, on se prend pour des Américains. Le problème, c’est qu’on joue comme eux… ! C’est pas qu’on est mauvais, c’est qu’on n’est pas bon, mais alors, pas bon… On prend tellement de buts que le type du tableau d’affichage, il a plus mal aux bras à la fin du match que nous on a mal aux jambes ! »,… ? Deux autres phrases récurrentes, souvent prononcées par son père, ponctuent à cette époque la vie du jeune Patrick: « Je te l’avais dit ! » ou « Demande à ta mère ! ». De nouveaux personnages, son grand-père tatoué de partout, son oncle « ni droitier, ni gaucher » (grâce à l’habileté un costume de Claude François fait son apparition dans la famille !)....."
Du pur Bosso : du rire, de l’émotion et du spectacle avec l’apport de son multi-talentueux nouveau metteur en scène (également comédien et auteur) Gil Galliot.