La genèse ? Vieille comme le monde. Mais impossible à décrire. C'est l'histoire de la victoire de l'envie sur le mal-être. L'histoire d'une voix qui s'ignore et qui continue de s'ignorer. Mais c'est aussi la naissance d'une passion, comme pour tout groupe. Tout commence avec cet instrument, qui fait naître une passion, la guitare. Égoïstes reprises, on chantonne seul, et on y trouve un exutoire. Finalement, la genèse de Since I Quit, la seule et unique, c'est la douleur. Et son fil conducteur, la drogue. La drogue, dans le sens où c'est devenu un besoin obsessionnel de s'y plonger, corps et âme. Un grand rêve pour faire rêver ; S.I.Q, c'est le sommeil artificiel. C'est un doux anesthésiant. S.I.Q, c'est aussi la naissance d'une voix qui ne s'assume pas, qui ne se réalise pas vraiment mais qui finit par aimer s'entendre et qui aime se faire entendre. Le partage devient alors, comme tout bonheur le demande, une nécessité. L'histoire de S.I.Q, c'est aussi le hasard. Le résultat est là, et S.I.Q devient rencontre. Et finalement, elle est ici la véritable genèse. G. Bély