Evènement associé : Festival Just Rock ? #4JIL IS LUCKY
Les influences de Jil, tout le monde les devine, mais tout l'art du chanteur réside en la manière de les célébrer. En écoutant JIL IS LUCKY, on se surprendra à voir Léonard Cohen dansant ivre au son des cuivres de la Soul endiablée d'Otis Redding; ou encore les Beach Boys et Jonathan Richman se livrant à un Ipod Battle sans merci dans un bar Antifolk du ghetto de Varsovie. On ne sort jamais vraiment indemne d'une rencontre avec Jil Is Lucky, et les vrais chanceux, c'est nous.
www.jilislucky.fr / www.myspace.com/jilislucky
HEY HEY MY MY
L’époque était au retour du folk, de son (faux) dépouillement et de ses (vraies) prouesses mélodiques : en 2007, Julien Gaulier et Julien Garnier publient sous le nom de HEY HEY MY MY un premier album gorgé de « sing along » aux accroches délicieusement acoustiques. Rejoint par Michel Aubinais à la batterie, le groupe monte défendre ses douces chansons folks sur scène mais laisse peu à peu laisse l’électricité les pervertir de l’intérieur. Neil Young, sur son live Rust Never Sleeps paru en 1979 les avait pourtant bien prévenu : « Hey hey, my my, rock’n’roll will never die ».
Guidé par une énergie nouvelle et une science des arrangements savamment distillée, Hey Hey My My habille désormais ses chansons sur mesure : punk et déjanté, sexy et près du corps, foncièrement excentrique… Totalement décomplexé, le groupe conduit aujourd’hui ses morceaux aussi bien au piano qu’à la guitare avec cette même idée de la mélodie qui fait mouche. Une véritable prouesse artistique, qui permet aujourd’hui à ces trois musiciens de citer la pop baroque de Queen, d’évoquer avec passion la power pop de Big Star, de headbanger avec Weezer ou les Queens of the Stone Age et d’aligner, au final, une douzaine de tubes malins, agités et addictifs. Le rock’n’roll a décidément de bien beaux jours devant lui.
www.myspace.com/heyheymymyband