Le Bœuf sur le toit / Les Mamelles de Tirésias

• du 30/11/2010 au 11/12/2010

Nouvelle production

Le Bœuf sur le toit
Ballet op. 58, 1920

Quand paris découvrait le jazz c’est rue Boissy d’Anglas (Paris VIII^e) qu’en 1921 Louis Moysès fonda le Bœuf sur le toit, cabaret fréquenté par Jean Cocteau, qui deviendra un haut lieu du jazz dont le nom donnera naissance à l’expression “faire le bœuf” qui signifie en jargon jazzy “participer à une jam session”. Milhaud s’en souvient quand il écrit son Bœuf sur le toit ; en fait, il s’agissait de la reconversion d’une musique composée pour un film muet de Chaplin.

Les Mamelles de Tirésias
Opéra bouffe en deux actes avec prologue
Poème de Guillaume Apolinaire, 1947
En français

L’histoire se passe à zanzibar. Thérèse se révolte contre sa condition de femme, la procréation ne passera pas par elle. Elle ouvre sa blouse et laisse s’envoler ses mamelles… Thérèse est devenue Tirésias. Et son mari devient femme. Il va donner naissance à 40 049 enfants. En un seul jour ! Toutes ces bouches à nourrir, c’est une catastrophe…


Chamboule tout
“Soirée très Dada entre cirque et music-hall déglingué. Au Nothingdoing Bar, les rêveurs fous et les poètes insolents font danser bookmaker, dame rousse, vieux clowns sans piste et autres bêtes de passage. On joue, on boxe, on boit du lait dans une lumière de nulle part. Les étoiles d’Apollinaire explosent, Poulenc se répand en folie : scène de ménage frénétique et procréation médicalement assistée. Illusions et retournements à Médrano. On est tout à fait transgenre du sol au plafond et la vie amoureuse est un collage joyeusement inquiétant. Chez les saltimbanques de l’amour, tout tangue entre profondeur et frivolité éclatante. Même les bêtes s’invitent à la danse. Beauté grave et farfelue. Milhaud et Satie ne sont pas loin qui y mettent du leur.”
Macha Makeieff (Notes de travail. Février 2010)


En coproduction avec le Théâtre national de l'Opéra-Comique
Enregistré par France Musique

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