ddy Mitchell est de retour. Du rock au grand écran, de la country aux salles obscures, du blues aux dernières séances, cinquante ans d’une vie dédiée à ses passions qu’il va réunir dans une tournée magistrale, où il sera amplement question de revisiter nos classiques de celui qui s’est métamorphosé de « Schmoll » en « Monsieur Eddy » avec une certaine force tranquille. Pour ce nouveau spectacle, conçu comme la dernière séance, Eddy Mitchell choisira dans son répertoire les meilleurs crus (ses standards qui se bonifient avec le temps) de ces quarante dernières années pour accompagner un menu copieux, où le rock des pionniers ouvrira l’appétit avant de laisser la place à la puissance d’un orchestre big band qui fait alors que notre crooner se plait à mettre naturellement un tigre dans son moteur. Notre « The voice » hexagonal aura pour cette occasion constitué un groupe de musiciens français et américains qui ont tous joué sur ses derniers albums et qu’il emmènera en tournée dans les zéniths de France et de Navarre afin de satisfaire dans les meilleures conditions ce public de fidèles qui aiment autant être assis que debout dès lors que la peur d’être privé de boogie woogie est sermonnée par notre prêcheur national…
Immarcescible Eddy, loin d’être à bout de souffle, il fait aussi un pied de nez gigantesque à la crise de l’industrie musicale en sortant deux albums originaux en une seule année.
Le premier « grand écran », publié le 23 novembre 2009, sera un hommage du maitre de cérémonie de toute les dernières séances aux grandes chansons de films mythiques. Ainsi « Cry me a river » de « La blonde et moi » voisinera avec « Si toi aussi tu m’abandonnes » du célébrissime western « Le train sifflera trois fois ». « Comme un étranger dans la ville » réveillera Macadam Cowboy et « Les feuilles mortes » se ramasseront à la pelle devant « Les portes de la nuit ».
Le deuxième, est un album de nouvelles chansons inédites qui sortira à la fin du mois d’août 2010, car Eddy, en bonne vieille canaille sait aussi parler de notre monde avec le regard goguenard de celui qui sait par exemple que toutes les belles histoires méritent une belle fin. Notre Mitchum à nous est comme tous « les indomptables »… L’as de la dernière séance est bien celui qui connaît le prix de la « rivière sans retour »…