Un conte en musique librement adapté d’Andersen
Musique Edvard Grieg, Jean Sibelius
Mise en scène Jean Lacornerie
« Un jour le diable était de fort bonne humeur car il avait fait
un miroir qui avait la propriété de réduire à presque rien le beau
et le bien qui s’y réféchissaient. »
Un petit garçon reçoit dans l’œil et le cœur un éclat du miroir du diable. Délaissant tous ceux qu’il aimait, il disparaît sur le traîneau de la Reine des Neiges, pour rejoindre son pays où règne la plus glacée des perfections. La petite Gerda, qui sait quel compagnon de jeux il était, décide de partir sur ses traces. Elle traverse épreuves et difficultés pour rejoindre celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. La chaleur de son cœur aura raison des deux échardes glacées. Chacun garde dans ses souvenirs quelques images de la Reine des Neiges. Ce chef d'œuvre d'Andersen est un des grands classiques des albums d’enfants. Mais pour Jean Lacornerie, sur les précieuses images de fées glacées, de brigands ou d’animaux parlants, se superposent mélodies et chants. Edvard Grieg, Jean Sibelius ont su faire tinter notes et évocations de ces contrées un peu mystérieuses. Avec Cécile Camp, (qui incarna Lady in the dark), en raconteuse des multiples personnages et la soprano Gersende Florens, en Reine à la voix venue d’outre-monde, nous voici embarqués, tout ouïe, sur un bien tendre traîneau.
Scénographie : Bruno de Lavenère
Costumes : Robin Chemin
Avec : Cécile Camp, jeu Gersande Florens, soprano Sarah Lavaud, piano
Production : Ecuador/Théâtre de la Renaissance